Un marathon de quilles, mais de quoi s'agit-il ?

 

 

Au départ, le principe du marathon de quilles est parti d'une erreur. Voyant que le club de Westhalten organisait un marathon de quilles lors du Téléthon, j'ai imaginé qu'un joueur alignait les parties pendant des heures. En fait, la piste était ouverte en continu, mais pour tous.

 

Après avoir fait un marathon (42 km) pour mes 42 ans, j'ai voulu faire une série inédite et symbolique de 50 parties pour mes 50 ans, ce qui fut l'occasion d'une belle journée dans mon premier club, en 2005.

 

Par la suite, les marathons ont comporté 100 parties, ce qui fait 1700 boules de plus de 6 kg à envoyer à 19 m et environ 17 km à marcher en environ 10 heures.

 

La difficulté du marathon est de conserver la concentration, mais surtout la précision malgré la fatigue. Les points douloureux sont généralement les avant-bras, le dos, la peau du pouce et les doigt de pied.  

 

Les gros avantages du marathon sont l'absence de pression (les occasions de corriger un erreur sont nombreuses) et le fait de jouer en continu, sans les interruptions d'une vraie partie. Sans oublier la présence, parfois tyrannique, mais fort appréciée  lors des 4 marathons, d'un coach passionné, l'incomparable Yannick MARTIN.